Jo-Alice PELLON    

´´J´admire beaucoup l´énorme travail, notamment la période des années cinquante.
Et ce qui retient beaucoup mon attention, ce sont les séries sur : le métro, la petite voleuse et blockhaus.
Vraiment bravo à Jo Alice pour tout ce parcours, cet enthousiasme de peindre et cette lutte quotidienne qu´elle témoigne face à notre société et civilisation en perte d´humanité et de repère.
Merci pour son authentique regard, sa recherche toujours plus profonde et sa mise à nu tout au long de ses toiles.´´
Bernadette Charvet, artiste peintre

´´j´ai beaucoup aimé sa peinture. Elle est très forte et me parle beaucoup.´´
Iziak, artiste peintre et sculpteur

“Avec des oeuvres hautes comme des fenêtres qui s’ouvriraient à nouveau, Jo-Alice Pellon réapparaît en public.
Ses glacis admirables sont éloquents. Elle n’a jamais cessé de peindre malgré son silence. Sa femme en bleu a quitté le monde du théâtre et de la décoration. Son visage émacié et ses mains allongées sont graves ; graves comme la peinture de l’artiste qui tour à tour inquiète et se charge d’espoir. Des poupées aux corps de femmes disloquées, des petites filles qui courent éperdument ou jouent du violon, des pièces superbement carrelées et presque désertes... le mystère règne. Mais le peintre est là qui veille à ne pas trop en dire pour laisser à chacun le choix d’un monde, enfantin effrayant ou merveilleux par exemple. Elle maitrise sa technique et son imagination pour guetter la moindre lueur diffuse, introduire discrètement l’image d’une présence ou celle d’un reflet dans un espace désolé. Rien n’est flou ni abstrait mais tout est souvent si lointain, si inaccessible comme à travers des barreaux !
Le monde pictural de Jo-Alice Pellon est aussi fort qu’ambigu. Il repousse et fascine à la fois comme le Cochon, cet animal dont elle se plaît actuellement à rendre la fabuleuse étrangeté par d’étonnants effets de clair-obscur.´´
Pascale Thuillant, critique d´art.