Premières inspirations
Ainsi, dans un premier temps, elle peindra des toiles d'observation narrative. Jo-Alice va y trouver quelques thèmes de ses premières œuvres, quelques éléments de son langage pictural, la famille d'abord, sans concession, le père étrangement jamais nommé autrement dans les toiles que « l'homme » ou « personnage », la mère « Lycette », la grand-mère « Alice » puis les voisines, « mère Brouk », sa cousine « Ghyslaine », ses amis « Dany », « Michel », « Jacqueline », les rencontres fortuites « Le Chinois », « la Roumaine », les modèles de l’atelier de l’Union des Arts Plastiques : Lirot, ancien banquier devenu modèle de Bernard Buffet, Rigodias, La Roumaine, sans s'oublier elle-même bien sûr par quelques auto-portraits au regard perçant.
Elle réunira même cette trinité, mère, père figure centrale dominante et fille (elle) dans un grand triptyque théâtral et grinçant aux figures féminines, mi-humaines, mi-pantins, tenues de main de fer par un père transformé en ridicule « Roi » de galette ! Voilà pour les personnages.
L'atmosphère qui règne dans et autour de la basilique aux gisants, mais également vers les bords de Seine et ses friches, vont également lui inspirer ces œuvres descriptives : « Le Familistère de la rue Jean-Jaurès », « La Seine à l'Île Saint-Denis », « l'Usine », « La Roulotte », « La Basilique et la Légion d'Honneur », « La Basilique de Saint-Denis en automne », « Friches 1 et 2 ». etc.
Plus tard, jusqu'à nos jours, elle peindra des sols aux longues perspectives de carreaux, inspiration des intérieurs d'église et de couvents, de l'atmosphère de méditation et de recueillement de cette merveilleuse basilique, aujourd’hui devenue cathédrale.

autoportrait au pyjama bleu
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